Après le PARENA, le RPM et le NDI, c’était autour de la Coalition pour l’Observation Citoyenne des Elections au Mali (COCEM) de recevoir dans ses locaux une délégation de la Mission d’Observation des Élections au Mali (#MODELE_Mali), conduite par son chef de mission, le Dr. Ibrahima Sangho. La rencontre avait pour but de partager ses missions avec la COCEM et lancer les bases d’un renforcement de la synergie existante déjà entre les deux regroupements, tous spécialisés dans l’observation électorale. Présentant la COCEM à ses hôtes, Traoré dira qu’elle est une plateforme d’observation du processus électoral et des politiques publiques et regroupe 5 organisations que sont : l’association Malienne des droits de l’homme (AMDH), la Jeune Chambre Internationale Mali (JCI Mali), le Réseau Plaidoyer et Lobbyng (RPL), Sos Democracy et le Réseau Women in Law and Democracy in Africa (WILDAF). Toujours selon, Traoré, en plus de l’observation électorale, la COCEM est engagée pour une démocratie transparente, inclusive et crédible. Il a rappelé qu’en 2018, la COCEM a observé les 3 phases de la présidentielle 2018 (préélectorale, période électorale et la période postélectorale). Pour les activités en cours, l’orateur dira que la COCEM fait du plaidoyer pour la mise en œuvre de certaines réformes. « En collaboration avec la SYNERGIE 22, devenue #MODELE_Mali, la COCEM, a milité pour un organe unique de gestion des élections » a ajouté Traoré. Le Dr. Ibrahima Sangho a expliqué qu’avec l’appui du Projet d’Appui à l’Observation citoyenne du Cycle électoral de la Transition 2020-2022 au Mali, la MODELE Mali déploiera 75 observatrices et observateurs de long terme (OLT) et 3 000 observatrices et observateurs de court terme (OCT). Il a rappelé que la #MODELE_Mali, a déjà publié 2 communiqués sur le processus en cours, notamment sur les incohérences du programme d’action gouvernementale du premier ministre Choguel Kokalla Maiga. Selon Marie Violette de l’ATE DUE, il serait important que les deux organisations collaborent pour donner plus d’impact aux différentes prises de positions sur le processus en cours. Pour Virginie Ramey de ECES, les 2 organisations doivent veiller à unifier leurs prises de position pour ne pas se décrédibiliser. En réponse, Traoré, a rassuré quant à la disponibilité de la COCEM pour toutes formes de démarche commune car conscient que seule cette union peut conduire à l’atteinte de l’objectif principal des 2 organisations, c’est-à-dire un Mali plus démocratique. Il a terminé par proposer une large discussion pour s’accorder sur les niveaux de collaboration.
Rencontre de la MODELE-Mali avec la COCEM
