Une délégation de la Mission d’Observation des Elections au Mali (#MODELE_Mali), conduite par son chef de mission Dr. Ibrahima Sangho, a été reçue par la direction du Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA). L’audience qui rentre dans le cadre de la série de visites entreprise par la #MODELE_Mali, avait pour but de partager ses missions avec le PARENA et recueillir la vision du parti pour une transition réussie. Dr. Ibrahima Sangho, a expliqué qu’avec l’appui du Projet d’Appui à l’Observation citoyenne du Cycle électoral de la Transition 2020-2022 au Mali, la MODELE Mali déploiera 75 observatrices et observateurs de long terme (#OLT) et 3 000 observatrices et observateurs de court terme (#OCT).
« L’objectif de la mission est d’observer et de rendre compte du déroulement de chaque phase du processus électoral des trois prochaines élections générales, à savoir le Référendum, l’élection Présidentielle ainsi que les élections Législatives, conformément au chronogramme électoral » a ajouté le chef de la mission. Parlant des partenaires de la #MODELE_Mali, Dr. Sangho dira que la MODELE Mali est appuyée dans ses enjeux méthodologiques par l’Assistance technique électorale internationale dépendant de la Délégation de l’Union européenne au Mali (#ATE_DUE) et dans ses aspects logistiques et opérationnels, par le Centre Européen d’Appui Electoral (ECES). Il a enfin salué le combat du PARENA pour la consolidation de la démocratie au Mali.
Quant au président du PARENA, Tiébilé Dramé, il a salué la #MODELE_Mali pour son initiative qui consiste à travailler pour des élections crédibles et transparentes gage de la stabilité politique. Tiébilé Dramé, a expliqué que dans une note technique le PARENA reste conscient qu’un organe unique de gestion des élections est une option appropriée pour éviter les contestations post-électorales. Cependant, le temps n’étant pas l’allié du gouvernement, le PARENA propose une structure transitoire. Il a aussi rappelé le protocole additif de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance qui dans son article 2, stipule qu’aucune réforme de la loi électorale ne doit être engagé à 6 mois des élections, sans un large consensus des acteurs politiques. « Le PARENA reste attaché au respect du délai de la transition et s’engager sur certaines reformes comme l’organe unique pourrait ouvrir les vannes de sa prolongation » a ajouté Tiebilé Dramé.
La MODELE-Mali reçue par le PARENA
